LA SAGA FAERYLS

★ Slow Burn ★ Enemies to lovers 

SAUVER NOTRE MONDE. PROTÉGER MON COEUR. UNE MISSION PLUS PÉRILLEUSE QUE PRÉVU… 

À peine nommée maîtresse d’armes de la Terre, me voilà embarquée dans une mission cruciale aux côtés des maîtres d’armes de l’Eau, du Feu et de l’Air pour comprendre pourquoi des catastrophes naturelles frappent les quatre royaumes.

Mais collaborer avec Loãn, le maître d’armes de l’Air, est impossible.
Il est froid, inflexible, horripilant.

Nos échanges sont électriques. Il est tout ce que je devrais fuir… et pourtant, chaque contact me trouble un peu plus.

Mais il est hors de question que je succombe !

Alors que les éléments se déchaînent et que mes repères s’effondrent, une chose est sûre : je ne suis pas sûre d’en sortir indemne… ni d’y laisser mon cœur.

EXTRAIT

Il m’attrape la main sans sommation et m’entraîne à sa suite. Heureusement qu’il fait noir, sinon il verrait à ma tête que je boude. J’étais fière d’avoir pris une initiative et il a encore réussi à retourner la situation en sa faveur. Il ne le sait pas, mais il m’agace profondément. Je crois que Loãn est unique. C’est le seul faeryl au monde capable de me faire ressentir des émotions contradictoires en un rien de temps. C’est bon là, les papillons dans mon ventre ont disparu.

— Cãra, arrête de soupirer, grogne-t-il.

— Je n’ai pas soupiré, mens-je. Cela dit, puisque tu le soulignes, je m’étais dit qu’on aurait pu apprendre à se connaître un peu… faire la paix, mais c’est bon là, tu m’as énervée.

Je n’ai pas le temps de réagir que Loãn s’est arrêté net, s’est retourné et a attrapé mon autre main, me rendant à sa merci. Dans ma tête, c’est la panique. Mon cœur tambourine si fort contre mes côtes que j’ai l’impression qu’il a décidé de se frayer un chemin en dehors de ma poitrine.

— Tu veux vraiment me connaître ? murmure-t-il d’une voix rauque tout près de mon oreille, m’indiquant qu’il s’est penché vers moi. Pourquoi ? Je suis quelqu’un de détestable, Cãra. Ce n’est pas ce que tu penses de moi ?

La proximité de son souffle contre ma peau me fait tressaillir. Mon cœur s’affole. Je ne sais plus ce que je dois dire ou ressentir. Mes émotions se déchaînent à l’intérieur de moi et tout ce que je souhaite, c’est que ça s’arrête. Qu’il me crie dessus, m’embrasse, ou me repousse, peu importe. Mais qu’il fasse quelque chose pour remédier à ce tourment qui fait rage en moi. Jamais un faeryl ne m’a autant déstabilisée auparavant.

Et puis, il se recule et s’éloigne de moi subitement. Je reste figée, les jambes flageolantes, incapable de penser clairement. D’ailleurs, je ne pense plus. Je ne suis plus qu’émotions. J’ai chaud, vraiment très chaud. Mon cœur bat furieusement dans mes oreilles. Quelques secondes de plus et je faisais quelque chose que j’aurais pu regretter.

— C’est quoi ça ? souffle-t-il, me ramenant brutalement à la réalité.

★ Frères ennemis ★ Culpabilité, pardon

POSSÉDÉ PAR UNE OMBRE MALÉFIQUE, MON FRÈRE VEUT MA MORT. ET CELLE QUE J’AIME… M’ÉCHAPPE INEXORABLEMENT. 

L’Ombre que nous pensions vaincue est de retour. Noã, disparu depuis des mois, réapparaît… méconnaissable. Son cœur, consumé par la rancœur, ne bat plus que pour une chose : se venger de moi.
Et de Cãra.

Elle est mon évidence, mon souffle, et pourtant, chaque jour, elle s’éloigne un peu plus, rongée par la culpabilité et ces couronnes qui pourraient nous séparer. Mais je refuse de la perdre.

Pendant que Noã rallie des faeryls à une rébellion qui menace de plonger les royaumes dans le chaos, l’Ombre étend son emprise, avide de pouvoir… et prête à tout pour l’obtenir.
Nous devons l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard.

Mais comment combattre l’ennemi… quand il porte le visage de mon propre frère ?

EXTRAIT

La caresse d’une petite brise effleurant mon visage me tire du sommeil sans rêves dans lequel j’étais plongé. Le soleil est déjà levé et mes deux compagnons dorment toujours profondément, blottis contre leur griffon, comme je l’étais il y a à peine une minute.

D’un geste lent, je me redresse, plie ma couverture et la range dans mon sac. Tijus, m’ayant senti remuer à côté de lui, ouvre les yeux et quitte notre abri pour aller étirer ses ailes là où il peut les déployer. Alors que je l’observe un instant, mes pensées dérivent de nouveau vers Cãra.

Partir sur un coup de tête était inconsidéré. Noã ne lui veut peut-être pas de mal pour l’instant, mais rien ne nous garantit que cela durera. Si elle a repéré le QG des rebelles avant nous, la probabilité de la retrouver saine et sauve s’amenuise chaque minute. Pourtant, je suis forcé d’aller le vérifier. D’une part parce que son père me l’a ordonné, et d’autre part parce que l’imaginer en danger me retourne l’estomac.

Encore une fois, je suis prêt à tout pour la sauver, elle. Même à y laisser ma peau.

J’esquisse un sourire. Je suis irrécupérable. Cette faeryle me fait faire n’importe quoi. J’en ai la preuve une fois de plus. Même si elle ne veut plus de moi, cela ne change rien. J’ouvrirai le sol pour elle s’il le faut. J’irai la chercher dans la mort. Je sais que j’en suis capable. Je l’ai déjà fait.

Le monde sacré cache encore bien des secrets… et Noã n’a pas dit son dernier mot.

En cours d’écriture…