Sélectionner une page

Hello les fées, 🙂

Aujourd’hui, je vous partage un mini-conte que je me suis écrit dans un but bien précis. En fait, j’ai ressenti le besoin de m’écrire des petits contes qui viendraient m’aider à « guérir » certaines parties de moi qui en ont besoin actuellement. Comme à chaque fois, je me laisse inspirer par la partie de moi qui « sait » ce qu’il convient de transmettre. Le voici donc :

__________________________________________________________________________________________________________________________

 

 

« Où est la clé ? » demanda le petit garçon.

« La clé de quoi ? » lui répondit la petite fille.

« Ben… la clé de ton cœur voyons ! Celle qui nous ramène toujours à nous-même dans la splendeur de notre être, celle qui fait qu’on a confiance en nous et qu’on n’a pas peur d’explorer la vie ! »

« Pourquoi penses-tu à cela ? » s’interrogea la petite fille.

« Parce que j’en ai marre d’avoir mal au fond de moi. Marre de me sentir à côté de la plaque. Marre de ne pas être moi et de ne pas avoir le droit d’être moi ! »

« Le droit d’être toi ! Mais qui peut t’empêcher d’être toi ? N’est-ce pas ce que tu es tout le temps ? »

« Bien sûr que non ! Vois comme toutes ces personnes cherchent à nous modeler, à nous façonner selon leur façon de voir la vie ! »

« Quelle façon de voir la vie ? N’y a-t-il pas qu’une façon de voir la vie ? La tienne ? »

« Tu m’as l’air soit bien sage, soit bien naïve. Ne vois-tu pas comme les grands nous parlent ? Comme ils s’adressent à nous ? Certes nous sommes des enfants mais nous sommes aussi des âmes. Des âmes uniques et puissantes, des âmes pures dans leur divinité. Qui peut donc se permettre de changer cela ? Ne vois-tu pas à quel point cela me fait souffrir ? A quel point je suis en train de me perdre ? D’oublier qui je suis ? Hier encore, je jouais innocemment à la lueur de mes espoirs et de mes rêves. Je rêvais d’une vie grandiose mais je dois aujourd’hui y renoncer… »

« Y renoncer ? Pourquoi ? »

« Décidément, tu ne vois rien. As-tu oublié d’où nous venons ? Qui nous sommes ? Nous sommes la lumière divine en incarnation sur Terre et je suis en train de l’oublier, de perdre cette connexion-là au profit de la productivité et de la mortalité. Je ne suis pas mortel moi, je ne suis pas qu’un corps moi ! Pourquoi faut-il que j’oublie cela ? Cela me fait tellement souffrir… ! »

« Je comprends… mais pourquoi faut-il l’oublier ? Ne peut-on pas garder cette étincelle en nous pour toujours ? »

« Bien sûr que si… enfin, je crois ! Qu’est-ce que je disais déjà ? »

« Je ne sais pas… »

Et le petit garçon et la petite fille cessèrent leur discussion. Ils retournèrent jouer un instant puis se perdirent de vue en grandissant.

« Qui es-tu ? » demande le petit garçon caché dans ‘homme qu’il est devenu.

« Où es-tu ? » demande la petite fille cachée dans la femme qu’elle est devenue.

Où sommes-nous et qui sommes nous ? Devons-nous vraiment oublier qui nous sommes vraiment ?

Voilà l’humble cri de tous les enfants de la Terre. Un oubli qui n’en est pas vraiment un oeuvre sur la planète.

Et si les choses pouvaient être différentes ? Et si l’oubli pouvait laisser la place au souvenir, à la renaissance de l’Amour en nos cœurs… ? Et si tout était possible ?

N’est-ce pas là la question de tous les enfants du monde ? Qui décide de ce qui est possible ou non ? Il n’y a qu’à voir l’évolution et le progrès à travers le temps.

Et si tout était possible, que vous aviez la chance de créer une toute autre histoire, qu’est-ce que ça serait ?

Et si vous pouviez créer un monde à votre image, comment serait-il ?

Et si vous aviez les plus formidables des dons, qu’en feriez-vous ?

Je vous demande aujourd’hui de rêver car il n’est pas possible d’empêcher les enfants de rêver plus longtemps. Réveillez donc l’enfant qui est en vous et qui n’a pas oublié, lui, qui il est vraiment…

Nadège – La Fée Raconte

© Ce texte est la propriété de Nadège Gastaud et est protégé par le droit d’auteur. En conséquence, merci de ne pas copier, reproduire ou redistribuer son contenu sans mon autorisation et sans y mentionner mon nom.